La cigarette n’est pas seulement mauvaise pour la santé, elle est aussi dévastatrice pour l’environnement. Et pourtant d’après l’organisation mondiale de la santé :
- Le tabac tue jusqu’à la moitié de ceux qui en consomment.
- Le tabac fait plus de 8 millions de morts chaque année. Plus de 7 millions d’entre eux sont des consommateurs ou d’anciens consommateurs, et environ 1,2 million des non-fumeurs involontairement exposés à la fumée.
- Plus de 80 % du 1,3 milliard de fumeurs dans le monde vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.

Malgré ses statistiques déplorables les consommateurs se multiplient de plus en plus et continuent à polluer l’environnement. Car un simple mégot de cigarette contient 4000 de produits toxiques qui suffisent à polluer 500 litres d’eau.
De plus, chaque mégot met 15 ans à se décomposer, à cet effet, la designer belge Audrey Speyer à trouver la solution idéale pour recycler les mégots de cigarettes grâce aux champignons souches qui vont servir de dépolluants. Pour ce faire, les mégots sont mélangés avec de la paille, du chanvre et des champignons, cette astuce digère les mégots et absorbe les polluants. Et en 2 semaines la litière devient une résine.
Et se transforme en cendrier vivant qui par l’action de certaines espèces de champignons, permettrait de neutraliser le potentiel polluant des mégots de cigarette. Concrètement, le cendrier est lui-même composé du mélange de mycélium (partie souterraine du champignon), de substrat organique et de mégots. Le mycélium serait en fait capable de les coloniser et d’y initier une biodégradation.
Grâce à ses connaissances dans le domaine, elle exploite le fait que les enzymes sécrétées par le mycélium sont capables de dégrader les dérivés pétroliers et hydrocarbures présents dans les filtres. Les pesticides seront également efficacement digérés et neutralisés.
Pour ce qui est des métaux lourds comme le cadmium, non digestibles, le champignon va simplement les relocaliser dans son organe reproducteur (la partie visible du champignon également appelée sporophore).
De cette façon, on peut facilement récupérer ces polluants en récupérant le sporophore. Le filtre en lui-même, étant composé d’acétate de cellulose, n’est pas biodégradable. Cependant, le champignon est capable d’amorcer le processus de dégradation de cette matière.
“On a un matériau qui est composé de mégots de cigarettes, du mycélium et de substrat organique ajouté pour aider la culture à bien se développer. […] On obtient un bio-composite […] qui sera plus facilement biodégradable que si on jetait les mégots directement dans la nature.”
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