Ecolibri, « Chacun fait sa part !!! »

« Si chacun fait sa partnous serons en mesure de créer de belles synergies, raconter des histoires inspirantes, et rendre à la ville de Dakar tout son charme et sa verdure. » Maha Baalbaki, présidente de l’association Ecolibri.

ECOLIBRI est une association socio-environnementale dans le but d’assainir, reverdir et embellir les lieux publics et sociaux de la capitale dakaroise.


En effet, Dakar est l’une des villes les plus polluées au monde, entraînant des difficultés et complications respiratoires pour l’ensemble de la population.

Pourquoi Ecolibri ?

« Avec lutte contre l’indiscipline au Sénégal et autres associations, nous retirons des déchets dans les endroits publics environ 3000 tonnes de déchets dont 15 tonnes de plastique et nous nous sommes rendus compte après le ramassage des déchets l’endroit n’était pas embelli alors si nous l’agrémentons en y plantant des arbres les gens vont respecter l’environnement et se l’approprier, donc à partir de là j’ai décidé d’aller beaucoup plus loin dans le projet dans le but de reboiser la corniche et d’entretenir les arbres pendant un an.

Ce projet vise à motiver la population à ne plus jeter des déchets d’une manière anarchique sur la corniche ». Maha Baalbaki.  Aujourd’hui, le ministère de l’Urbanisme et d’autres associations privées et célébrités comme l’acteur Omar Sy ou l’artiste Ndongo D, accompagnent Ecolibri pour la bonne réussite du projet.

L’association invite toute personne qui le désire à parrainer un arbre afin d’assurer son entretien pour une période d’une année. Chaque parrain se voit remettre un bracelet qui sera placé sous l’arbre. Chacun peut visualiser les arbres plantés sur une cartographie de la presqu’île du Cap-Vert.

Grâce à ces parrainages, elle souhaite atteindre rapidement ses objectifs de reboisement de 7 km d’espaces verts sur la Corniche Ouest, de réhabilitation de la Corniche Est et d’installation de pépinières et jardins sur le terre-plein de la VDN afin de réduire l’impact de la pollution selon ausenegal.com.

Tolou Keur un nouveau défi d’Ecolibri

Tolou Keur a été initié par l’Agence sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille verte (ASERGMV), qui offre des solutions alimentaires, sanitaires et communautaires d’urgence, dans le cadre du Programme de résilience économique et sociale pour lutter contre le corona virus.

Leur vocation est d’appuyer des villages pour l’installation de forêts comestibles : « Food Forest » ou champs de case améliorés (tokeur ou tolou-keur en wolof), est un modèle d’agroécosystème traditionnel, destiné à la production de fruits, de légumes et de plantes médicinales et caractérisé par l’association d’une grande diversité d’espèces de plantes différentes, formant plusieurs strates de végétation.

Ecolibri est aujourd’hui un des acteurs qui porte le projet Tolou Keur à Ouakam qui préconise l’agriculture bio sans produits chimiques et le résultat est époustouflant car les légumes sont non seulement bien colorés, charnus mais ils contribuent aussi à l’économie du village de Ouakam.

Et d’ailleurs des récoltes ont déjà été notées au plaisir des femmes ouakamoises.

De plus, ces plantes sont arrosées grâce à la récupération des Eaux Usées déversées sur la Divinité, en collaboration avec la Base Militaire Française qui a financé le projet, afin d’établi une technique de décantation et filtration de l’Eau.

Tout récemment, Ecolibri à participer à l’inauguration du deuxième Tolou keur Urbain, à l’Hopital Fann service maladies infectieuses, après celui de la Mosquée de la Divinité dont ils sont parrains.

 Maha Baalbaki n’a pas fait que planter des arbres, elle a aussi participé au développement personnel de jeunes en réinsertion, et réaliser le rêve d’autres jeunes en gestation dans leur carrière.

Penda DJIGO

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *